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1960.Télé-antenne Radio Canada. Mercredi 16 h 30

 

Me voilà bien embêtée. Il me faut vous raconter [pour un défi de Marc Varin sur Plumes au vent, note de Lenaïg] une histoire qui ne ressemble en rien aux souvenirs que j’en ai gardés. Comment faire pour atteindre mon objectif ? 

Commençons par le début. J’ai six ans,sept ans et huit ans. Tous les mercredis après l’école, je cours vite à la maison pour ne pas rater mon feuilleton préféré qu’on présente aux enfants à la  télévision. Je verrai sans avoir peur, des Indiens et des animaux dangereux qui vivent au cœur de la forêt.

 

Notre famille habite sur le côté nord du fleuve St-Laurent, mais juste en face de nous, de l’autre côté, je sais qu’il y a de vrais Indiens qui y vivent. Quand nous allons au chalet chez mon oncle, nous devons traverser cette réserve qui me terrorise. Je me cache et me colle le dos au fond de la banquette arrière. Mon cœur bat la chamade et je risque un œil sur ces gens étranges qui ne font rien sinon de nous regarder passer sur leur territoire. Mais à l’école, la maîtresse nous a raconté la terrible histoire des Iroquois et des Indiens qui ont torturé des prêtres et scalpé les premiers colons Français. Pire, le fameux massacre de Lachine eut lieu dans la ville à côté de chez nous. Quand on a six ans, l’histoire avant nous c’est juste hier. Et j’ai peur des Indiens pour ce qu’on m’en a appris. Ma mère me dit que maintenant, ils ne sont plus dangereux. Mon père conduit la voiture, mais je sens une tension. Probablement celle de mes sœurs qui éprouvent la même terreur que moi. Je vous jure qu’on était calme dans cette voiture pendant qu’on passait sur la route principale du village indien.

 

Mon feuilleton me raconte des batailles avec des Indiens,  mais il y en a plusieurs sortes. Des bons et des pas bons. A dire vrai, je ne sais plus lesquels sont les méchants et lesquels sont gentils. Ils y a aussi des hommes en costumes d’armées. Des rouges et des bleus. Ils se battent tous entre eux et je ne sais pas pourquoi.

J’aime regarder ces émissions et rien ne me ferait en perdre une. On court dans la forêt, les Indiens se battent avec des ours, des loups et aussi avec des soldats qui allaient en mission avec des cavaleries. Les Indiens sont toujours cachés au sommet d’une montagne et patiemment, ils attendent que les soldats tombent dans leur embuscade.  Ils sont forts. Ils savent attraper des poissons à mains nues et décocher des flèches qui vont droit à la cible. Ils sont rusés. Dans une forêt, ils ne se perdent jamais. Ils lisent les signes et suivent les traces encore mieux que les GPS d’aujourd’hui.

 

Allez savoir pourquoi, malgré le fait que tout était confus dans mes perceptions de cette histoire, j’avais des héros que j’admirais. Pour moi, c’était  les bons dans ces aventures extraordinaires. Œil de Faucon était mon préféré. C’était aussi l’ami du chef Chingachgook et de son fils Cerf Agile. Il y avait aussi la jolie Perle de Rosée. Je ne me souviens plus qui elle aimait.

 

*Sources Wikipedia

2010-05-14                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_des_Mohicans_(roman)

Le récit a pour théâtre l’Amérique du Nord, pendant la guerre de Sept Ans. Les affrontements entre Français et Anglais en forment la toile de fond. Cooper décrit notamment la bataille de Fort William Henry qui oppose, en juillet et août 1757, les troupes du général français Montcalm (et de ses alliés indiens) à celles du colonel britannique Munro.

Intrigue    

En juillet 1757, Montcalm remonte le lac Champlain et se dirige avec des soldats « aussi nombreux que les feuilles de la forêt » vers le fort William Henry, tenu par le colonel Munro qui dispose de faibles moyens de défense. C’est le moment que choisissent Cora et Alice, les filles de Munro, pour s’en aller rejoindre leur père. Elles sont accompagnées de David La Gamme, maître en psalmodie, du major Duncan Heyward et d’un guide indien, Magua, qui a tôt fait de les égarer.
Fort heureusement les voyageurs rencontrent le chasseur blanc Œil-de-Faucon, éclaireur des Anglais, et ses deux amis
Mohicans : Chingachgook et son fils, Uncas. Le guide, Magua, est objet de soupçons. Il prend la fuite.
Réfugiée pour la nuit dans une caverne du
rocher de Glen, la petite troupe est assaillie par des Hurons menés par Magua. Œil-de-Faucon et les deux Mohicans arrivent à s’enfuir. Les deux jeunes filles et leurs deux compagnons sont capturés et emmenés.
Magua, ou Renard Subtil, est un chef huron qui cherche à se venger de Munro. Il propose à Cora de l’épouser, car il a besoin de quelqu’un pour tirer son eau, cultiver son maïs et cuire son gibier. Cora refuse. Au moment où les captifs vont être exécutés, ils sont délivrés par Œil-de-Faucon et les deux Mohicans. Tous gagnent le fort William Henry assiégé. Mettant la brume à profit, ils parviennent à s’y glisser.
…………………………………………………………
 
Oups ! Méchante différence entre mes perceptions d’enfant de 7 ans et la réalité historique de ce roman télévisé que j’ai tant aimé regardé tous les mercredis après l’école. Pire, j’aimais les méchants…. Mais non ! J’aimais ces récits d’aventure. 

 

Marie-Louve


 

Tag(s) : #Fantaisie et sérieux chez Marie-Louve
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