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Tremblez, braves lecteurs qui passeriez par ici, cette page de liaison reste encore accueillante (je l'espère) mais nous n'y restons pas, bien sûr, l'Oignon par l'action du chat You nous propulse dans le Massachussetts en des temps très très troublés ... Vite, c'est :
C'est donc en tremblant que j'ai pu savourer cet épisode de la merveilleuse plume de Di ! Et je me rappelle de la pièce de théâtre d'Arthur Miller, mais là c'est encore mieux ! Moi j'aurais été terrifiée, sur place mais pas Angélique et son équipe ! Tout est dépeint pour qu'on baigne dans cette atmosphère épouvantable d'hystérie collective et même le ciel est de la partie ! Oserai-je avancer qu'Abigail ou Abigael, comme on voudra l'écrire, et ses copines étaient des sortes de Fémen avant la lettre ? Provocation pour faire bouger les choses, mais pas forcément très raisonnée, sous l'impulsion des désirs muselés et opprimés ! En plus les femmes, pour l'Eglise en ces temps-là n'avaient pas d'âme ! Même le révérend reste bien humain, finalement, on voit qu'il est lui-même victime du poids de la loi religieuse et de la pauvreté. Et, au fait, qu'est devenu John Proctor, je ne me souviens plus ... Un grand bravo à toi, Di, et à Bon, Jean Bond qui par ses bonds, fait, enfin, sa première BA ! Ton style, Di, est une source de ravissement sans cesse renouvelée, sans lyrisme forcé de ma part ! Gros bisous !
Lenaïg
Images du net.