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J’ai retrouvé dans mon grenier,
Enfouie au fond d’un panier
Perdue sur une île,
Une boite de playmobile.
Sur la couverture un petit navire,
Qui aussitôt m’attire,
Pendant des heures,
Moi qui ne suis pas aviateur,
J’ai fait naître un navire,
Comme ceux que dans les ports j’admire ?
Ce n’était pas une coquille de noix
Peinte avec du Brou de noix,
Mais une boite de jeux,
De couleur bleue,
Découverte au pied du sapin,
Un 25 décembre au matin.
Regardez ce joyau de playmobile
Voguant en direction des îles.
Je l’ai monté tout seul,
Me regardant mon épagneul.
C’est un bateau pirate,
Aux hommes disparates,
Qui parcours les océans,
Avec son cabestan
Mon playmobile peut devenir bateau gaulois
Des hommes sans loi,
Avec à son bord Astérix
Et Obélix.
En route vers Rome.
De Jules César, leur empereur
Ils couleront les birèmes,
Et même les trirèmes et les quadrirèmes,
Ne leur laissant aucune chance,
Grâce à la potion magique, prolixe
Inventée par leur druide Panoramix.
Mon bateau m’entraîne en Grèce,
Dans la lutte des grecs contre les romains.
Je ne fabrique pas un cheval de Troie,
Nous partirons un peu plus de trois.
A mon bord Ulysse,
Et ses complices,
Mais aussi Astérix
Et Obélix
Qui ne quittent jamais le rafiau
Emportant des cuisseaux.
Les trirèmes romaines,
Avec leur capitaine
Se sont retrouvés à l’eau
Devenues leur berceau.
Un jour mon Playmobile qui n’était pas en bois,
Est devenue coque de noix.
Je l’ai fabriqué au centre aéré,
Avec un groupe de confédérés.
Les voiles découpées
Dans du carton de couleur fripé,
Ont été fixées au mat
Sans autre agrégat.
C’était un bateau,
Qui était beau,
J’en étais fier,
De l’avoir édifier.
Petit bateau,
Qui vogue sur l’eau,
Va rejoindre mon playmobile,
Qui n’est pas une automobile.
Avec lui, tu vogueras sur les océans,
Avec de vrais chouans.
(22 octobre 2017)
Chaton