Camille en a ri :
miniatures qui complotent,
scène de satire.
L'élan de la vague,
baigneuses libres, joyeuses
et Camille aussi ?
Lenaïg
Essais de haïkus sur des photos que j'ai prises à travers les vitres au Musée Rodin.
J'ai eu envie d'imaginer l'artiste dans la fièvre et la joie de la création quand elle travailla le marbre, l'onyx et le bronze pour réaliser ces deux chefs-d'oeuvre.
Les visages de celles désignées poliment par Les causeuses, souvenir de quatre femmes aperçues par Camille dans un train, sont un délice de caricature.
La nudité des corps est une constante chez Camille, oserai-je une interprétation : pour tendre vers la vérité, la liberté ?
La vague gigantesque ne me semble pas menaçante, les petites baigneuses dansent et la voient leur fondre dessus ! Ou alors, c'est danser avant d'être emportées, comme Camille fut broyée par les préjugés de son temps ? Peut-être, mais je garderai mon impression de leur plaisir d'être ensemble et de sentir l'eau sur leurs peaux ...