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Pour ton Tableau du samedi, Lady, sur le thème de Mamykool, voici des jeunes danseuses enfilant leurs chaussons et se préparant aux durs exercices à la barre et devant la grande glace de leur salle de cours. Non, le titre le révèle déjà, ce n'est pas un tableau de Degas, c'est une réalisation de la célèbre actrice Gina Lollobrigida, qui auréole tout ce qu'elle crée de la fougue italienne combinée aux paillettes d'Hollywood. Ce croquis m'est revenu en mémoire lorsque j'ai pris connaissance du thème, Lady Marianne et je l'ai cherché dans le superbe livre que j'avais acheté lors de ma visite à l'exposition qui lui était consacrée au musée de la Monnaie en 2003 (ce livre vaut 100 euros sur les sites de vente maintenant, même d'occasion, ouaaah ! Je ne l'ai point payé ce prix-là, mais qu'il est beau et agréable à lire !). Un article du Monde à l'époque a signalé que : si les visiteurs étaient nombreux, les critiques aussi ! Foin des amateurs d'art pointu et des moqueurs de tout crin, ma mère et moi avons pris grand plaisir à notre visite, acceptant Gina en totalité et même admirant ce que nous aurions été bien incapables de créer nous-mêmes, que ce soit en sculpture ou en dessin et là c'est bien l'esprit de ta communauté, non, Lady ?
Lenaïg
Pendant trente ans, l’inoubliable Esmeralda de Notre-Dame-de-Paris, le chef-d’oeuvre cinématographique de Jean Delannoy, a gardé le secret le plus absolu. Gina Lollobrigida, à mille lieux du personnage caricatural, se révèle une artiste étonnante, aux talents multiples. C’est à Paris, là même où elle a connu la première fois le succès, que la star italienne a baissé le masque. Difficile d’imaginer la reine de Sabbat marteau et burin en mains, pulvérisant le marbre pour faire apparaître un ange. Et pourtant, l’actrice est aussi sculpteur. La Monnaie de Paris lui rend hommage en présentant jusqu’au 7 décembre une rétrospective de son oeuvre. Dans une scénographie tout de rose et de lambris dorés, Gina Lollobrigida a réuni une cinquantaine de sculptures en marbre et en bronze, très proche de la statuaire grecque et inspirée de ses rôles, de l’enfance et de la paix, extrayant de la matière aussi un bestiaire attachant.
Au moins un résumé précis, bienveillant certes mais sans particulière complaisance non plus, émanant de citegay.fr.
