J'ai beaucoup chanté la lune,
mais pas du tout le soleil !
En le mettant à la une,
sonnerai-je son réveil ?
Je sais bien qu'il ne dort pas,
c'est notre Terre qui tourne !
Quand pour nous il n'est plus là,
on le retrouve à Melbourne !
Depuis des jours il fait gris,
ciel éteint et même beige,
comme lourd et plein d'ennui
et parfois tombe la neige.
Alors, moi qui ai horreur
des blancheurs d'été torride,
je verrais avec bonheur
un petit soleil timide !
Qu'il annonce le printemps,
que ses rayons nous caressent,
accompagnés par le vent,
le tout doux, rien qui agresse !
Lenaïg,
pour le jeudi en poésie chez Francine,
et deux photos de Plume !
La lune dans les branches dénudées : "J'ai demandé à la lune", clic !
Le soleil dans les frondaisons : "Coucher de soleil" clic !
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Le soleil respirant mille petits zéphirs
Caresse doucement le dormant en sa couche,
Et la mort ternissant une vermeille bouche,
Étouffe pour jamais ses gracieux soupirs.
Après un long sommeil l'homme se sent dispos,
Pour aller au Palais, à la cour, à la guerre ;
La mort ronge au suaire, en la bière, en la terre,
Et, meurtrière, corrompt les nerfs, la chair, les os !
Le soleil et sommeil ont presque mêmes noms,
Mêmes effets ; aussi l'un vous donne la vie,
L'autre empêche que tôt elle ne soit ravie,
La couvrant, curieux, dessous ses ailerons.
Strophes extraites du poème de Catherine DES ROCHES
(1542-1587)
Antithèse du somme et de la mort