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Fondation de la ville de QUÉBEC en 1608 et festivités de la fête nationale, 2010  
- pour le Jeu proposition de Marc Varin.   Site : Plumes au vent. Texte sandwich no 12A (voir ci-dessous) -

 

C’ÉTAIT MAINTENANT DEVENU ÉVÉNEMENT ANNUEL… La mémoire étant une faculté qui oublie, presque tous les descendants du pays ayant pour devise «  JE ME SOUVIENS », célébraient la glorieuse Fête Nationale nommée la Saint-Jean-Baptiste du 24 juin. Exception faite pour les Anglais et les autres arrivants venus d’ailleurs ne sachant à quel saint se vouer. Il est reconnu que tous savent que les saints ne sont pas tous des saints ! Religions et connaissances scientifiques œuvrent sur des planètes triangulaires aux angles aigus, droits, obtus ou plats, c’est selon.
Aujourd’hui, 24 juin 2010, Priscilla De Champlain, jeune adolescente de la ville de Québec, avait mis des heures à se fringuer aux couleurs de la fête : le bleu et le blanc. Pas question de manquer le méga spectacle annoncé pour célébrer la fierté du Québec français sur les célèbres Plaines d’Abraham, là où moururent  les troupes françaises, Montcalm et son adversaire, Wolfe, le 13 septembre 1759.
 
Priscilla chassa de ses pensées cette sombre histoire et imagina le plaisir de sa soirée qui finirait par un spectaculaire feu d’artifices éclairant le ciel annonçant les vacances de l’été.    La féerie serait au rendez-vous. Toutes ses idoles livreraient sur la scène leurs talents à tue-tête. Son amoureux, Ludovic Boulay-Ferras était déjà sur les lieux. Il attendait vaillamment sa princesse pour qui, il avait pris soin de préparer un copieux pique-nique bien arrosé de mousseux.   Ce galant gentil, sans ceinture fléchée, arrivé aux aurores pour  réserver les meilleures places, celles le plus près possible du site théâtral et de leurs installations prévues pour cette mémorable soirée plein air, avait pris soin de se pourvoir de tout le nécessaire pour tenir le camp toute la journée sous un soleil digne d’un Apollon brûlant d’envie.
 
En cachette de ses parents, la belle Priscilla le rejoindra très bientôt. Monsieur-son-père, Dieudonné De Champlain était plutôt de vieille garde. Il menait des affaires d’or à titre de propriétaire exclusif d’une chaîne de magasins d’importations de chinoiseries «lire : des produits made in China». Ayant déjà rencontré le jeune Ludovic, son patriarche lui avait bien défendu de fréquenter ce jeune freluquet tatoué qui habitait la Basse-Ville de Québec.  « Tiens-toi avec des jeunes de ta classe. Je ne te paie pas le collège privé à coups de milliers de dollars pour que tu traverses la Grande-Allée aux côtés de ce No body qui a signé ton nom sur son bras! »  Priscilla en ferait à sa tête et à son cœur. Ludovic avait des yeux amoureux, couleur de la mer comme des saphirs étincelants. C’est dans son regard qu’elle faisait voyager ses rêves. De son père et de ses regards, elle ne voyait que des dollars-shop qui faisaient ding-ding !
 
Elle était à recouvrir d’onguent antibiotique son tatou fleurdelisé fraîchement dessiné sur son épaule, quand Dieudonné frappa à sa porte de chambre avant d’y entrer sans plus attendre de politesse. Ce qu’il vit, le fit bondir de ses gonds. « Qu’est-ce que cette folie encore ! J’en crois pas mes yeux. Qui t’a permis cette bêtise ?  Je te prends un rendez-vous chez le dermatologue. Tu vas me faire effacer ça en trois coups de ciseaux ! Batège !  Ma fille est cinglée. Pire, je venais t’offrir ce magnifique buste de plâtre d’Elvis !  Un original !  Débusqué de peine et de misère par ta mère enfin de retour de Graceland. Je te le dépose sur ton bureau, mais tu ne le mérites pas ! » Il sortit en claquant la porte derrière lui. Priscilla jeta un œil de découragement vers le ciel et mit le buste d’Elvis dans son sac à dos. Elle se parfuma d’eau de lavande, elle était aux *anges* à l’idée de retrouver Ludovic.  * « eau à la mémoire d’Ange» *
 
Sans bruits, elle sortit du  château Wildrose-Ali baba de son père et traversa la grande ville en prenant des raccourcis. Rendue à la hauteur des pompeux magasins de son père, ELLE JETA ELVIS DANS UN CONTENEUR À ORDURES.
 
                                                 FIN DU TEXTE SANDWICH.
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Partie no 2
N.B : Je ne crie pas. J) Le caractère majuscule est là pour faciliter la lecture.
CONTEXTE : FONDATION DE LA VILLE DE QUÉBEC PAR LE SIEUR SAMUEL DE CHAMPLAIN EN 1608
L’HISTOIRE QUI SUIT SERA NÉE DES RÉCITS DES VOYAGES DU SIEUR DE CHAMPLAIN VENU POUR ÉTABLIR AU NOM DE LA VICE-ROYAUTÉ FRANÇAISE, LA COMPAGNIE DES MARCHANDS DE TRAITE DES FOURRURES.
LE PRIVILÈGE D’UN AN ACCORDÉ À SON AMI LE SIEUR DE MONTS, N’AVAIT PAS ÉTÉ RENOUVELÉ EN 1608 ET CHAMPLAIN SAVAIT BIEN QUE LA COLONIE FRANÇAISE NE POUVAIT VIVRE SANS LES PROFITS DE LA TRAITE DES FOURRURES AVEC LES INDIENS. 
CHAMPLAIN OBTINT, GRÂCE À SES ALLIANCES ET À SON MARIAGE ORGANISÉ PAR NICOLAS BOULLÉ, PÈRE D’HÉLÈNE BOULLÉ DE CHAMPLAIN QUI TENAIT IMPORTANTE FONCTION DE  SECRÉTAIRE À LA CHAMBRE DU ROI DE FRANCE, DES FAVEURS EN SA FAVEUR.  LA JEUNE HÉLÈNE BOULLÉ, ÂGÉE DE DOUZE ANS, FUT CONTRAINTE PAR DEVOIR D’OBÉISSANCE À SON PÈRE D’ÉPOUSER LE 30 DÉCEMBRE 1610, LE VIEUX SIEUR DE CHAMPLAIN AYANT DÉJÀ DÉPASSÉ LA QUARANTAINE. POUR CE FAIRE, LA  FILLETTE DUT SE CONVERTIR AU CATHOLICISME !!! VRAI DE VRAI !
FAVEURS OBTENUES : CES PUISSANTES PROTECTIONS DONNÈRENT À SAMUEL DE CHAMPLAIN LA POSSIBILITÉ DE CRÉER LA COMPAGNIE DES MARCHANDS OU CELLE DE ROUEN EN 1613 ET IL FUT ÉTABLI LIEUTENANT  DANS LES ARMÉES DES VICES-ROIS DE LA NOUVELLE-FRANCE DE LA FAMILLE DE CONDÉ.
 
PENDANT CE TEMPS, EN 1614, HÉLÈNE BOULLÉ VIVAIT SES PREMIERS ÉMOIS AMOUREUX AUPRÈS DE LUDOVIC FERRAS, MAÎTRE PELLETIER.  ELLE EN FERA SON AMANT ET LE PÈRE DE SON ENFANT ET/ OU SES ENFANTS.
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L’HISTOIRE SE RÉPÈTE ?  COMME DANS LE FILM DE LELOUCH «  LES UNS ET LES AUTRES »  PURE FANTAISIE
 
Marie-Louve

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Nouveau jeu : le texte sandwich !!!

Première phrase : C'était maintenant devenu un évènement annuel.

dernière phrase : Elle jeta Elvis dans un conteneur à ordures.

Ces phrases sont les première et dernière de Millénium 1 de Stieg Larson, à vous d'en faire votre propre histoire...

Amicalement vôtre

Marc.

 

 

 

 

 

 Image : toutlemondedevraitenparler.files.wordpress.com

Tag(s) : #Fantaisie et sérieux chez Marie-Louve
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