Souris-moi
Sur un air de cha-cha-cha, Charivari fait le joli cœur.
Sa souris joue l’Arlésienne. Il l’attend. Ce soir sera le grand soir. Bien avant l’heure du coq, le coucou aura chanté.
Charivari danse. Depuis potron-minet, Charivari attend sa souris, mais sur le trottoir, l’œil noir, un cerbère sur son séant faisait bonne chère d’un oiseau carabiné de mauvais augure. Ainsi plumé, l’oiseau disparut. Aucune souris en vue. Sous l’œil gris ou vert, Charivari ne se dorait pas la pilule. Le cerbère grossissait à vue d’œil. Sera t’il la poule mouillée à qui ne restait qu’à poser un lapin à sa souris qui le passerait à la trappe.
Que faire ? Rester en carafe ? Tomber de Charybde en Scylla ou demeurer de marbre devant ce chien de faïence ? Pour ce cerbère, il ne voulut point être le dindon de la farce. Il ne mettra pas cent sept ans pour faire florès avec sa souris ! Il renvoya le cerbère à la saint Glinglin, courut à sa lune de miel avant le chant du cygne.
Clic !
Marie Louve
et les expressions françaises
Texte et choix de photos de Marie-Louve
(photos du net).