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Rosa candida est un roman. Cela faisait plusieurs fois que j'étais passée devant. Une fois, je l'avais pris en main et feuilleté. Un livre bardé de prix, voyons voyons ... Quoi ? Une partie de jambes en l'air dans une serre ? L'amour physique dans les rosiers ? Quelque chose dans le genre de Lady Chatterley revisité ? Tout ça pour ça ? Sans trouver la chair triste ni avoir lu tous les livres, il me fallait plus nouveau, plus inédit ! J'avais reposé le livre et j'étais ressortie, sans rien acheter. Je dois faire attention à mon budget, je n'achète plus de livres, même de poche, à tour de bras comme avant et je me suis inscrite à la bibliothèque.

 

Mais l'appel des librairies est plus fort que moi et je m'y retrouve régulièrement le soir avant de rentrer chez moi. Et ce titre, Rosa Candida, continuait à jouer les fantômes dans un coin de mes pensées. Tout comme : "Rosa maldita", un nom cité dans un jeu d'écriture auquel j'avais participé sur facebook avec grand bonheur, le but était de caser un certain nombre de mots imposés, chacun ayant proposé le sien ; d'ailleurs, à tout seigneur tout honneur, le seigneur étant ici celle qui rédige ce billet, hi hi, je propose le lien vers le poème que j'avais composé pour la circonstance :  L'escargot et sa moto - Lenaïg.

L'autre soir, j'ai craqué, j'ai revu le roman, je l'ai acheté (en édition Points, dans mes moyens !). Et comme un coup de fatigue en ce moment me fait laisser plusieurs romans en plan, celui-ci je ne le lâche plus et l'idée m'est venue de venir au clavier jeter mes impressions au jour le jour. Commencé cette nuit, il m'a surpris, ce n'est pas du tout ce que j'imaginais. Je ne dévoilerai pas ses secrets, mais je vais essayer de décrire en petites touches l'effet qu'il me fait ! Auparavant, je ne vais pas me priver et je vais passer par toutes les digressions qu'il me plaira, forte de l'adage de mai qu'on connaît, mai dont le ciel a décidé de nous tomber dessus par baquets ! Puis, sans oublier que ce mois de mai comporte son lot de catastrophes, naturelles ou non, que par exemple la terre tremble en ce moment dans le nord de l'Italie et que bien des gens sont dans la frayeur et la peine et que certaines maisons se sont effondrées, me concentrer sur une histoire qui me transporte ailleurs, en Islande précisément tiendra en respect tout éventuel assaut d'idées noires ou d'aquabonisme.

 

rosa-maldita-paeonia-broteri.jpgLa rosa maldita, je n'ai pas réussi à comprendre, malgré des recherches sur le net, l'origine de son nom, alors j'ai eu envie de broder un peu. Une information vérifiée : c'est le nom d'une fleur, point une rose mais une pivoine. Ensuite, voici ce que je me suis dit : cette pivoine, une fleur maudite ? puisque c'est ce que maldita veut dire en espagnol. Mais pourquoi cela ? Je vais plutôt tirer ce sens vers : mal dite, ou mal nommée ! Mais oui, c'est une pivoine, pas une rose ! De la pivoine au pavot, il n'y a qu'un mot et peut-être flotte-t-il autour de la fleur un parfum sulfureux inventé, l'enfer de la drogue se profilant à l'horizon ? Allons donc ! Le froufrou de la robe des pivoines est d'une délicatesse délicieuse qu'on caresse des yeux.

 

candida-rosa-fleur.jpgMais la pivoine rose mal dite doit maintenant s'effacer, pour qu'entre en scène la rosa candida,  ou rose blanche, qui a donné son titre au roman et qui va étaler en douceur sa candeur et sa blancheur, et diffuser tout son parfum.

A l'origine, la rose n'avait que cinq pétales et c'était une plante sauvage. Elle s'est bien sophistiquée depuis, s'offrant à l'invention et à la main de l'humain qui a voulu en sublimer la beauté. Mais la rosa candida, elle, est une rose à huit pétales, comme prend soin de le souligner le héros du roman lorsqu'on lui demande de quelle variété sont les boutures qu'il transporte partout avec lui jusqu'au but de son voyage, avec un soin infini. Je n'y connais rien du tout en botanique ni en horticulture, je ne vais pas essayer d'en écrire plus à ce sujet, du moins aujourd'hui.

 

Si le nom rosa maldita me paraît espagnol, celui de rosa candida est sans conteste latin, d'une langue qui reste bien vivante en botanique. En abordant le roman, j'ai imaginé que les roses du héros seront donc blanches, mais peut-être pas, ou pas seulement ? Si j'en crois la photo ci-dessus, elle se pique de la coquetterie de jolis points roses ! Au stade de ma lecture, j'ignore encore la couleur de ces fleurs, toujours en boutures !

 

Juste une dernière réflexion, aujourd'hui, sur le nom de  l'auteur car il est grand temps de l'indiquer et que je me familiarise avec lui, faisant connaissance avec les noms de famille islandais : Audur Ava Ólafsdóttir. Est-ce un homme, ou une femme ? J'ai posé par jeu la question à mon frère hier  (bien sûr, je le savais déjà), mais il m'a répondu tout de suite sans connaître l'auteur : une femme !  S'amusant de mon air épaté, il m'en a posé une autre, de question : comment se terminent les noms des auteurs scandinaves, qui font fureur depuis quelques années (à juste titre d'ailleurs) ? J'ai pensé à l'auteur de la terrible trilogie Millenium : Stieg Larsson, et à la terminaison "son", qui, comme en anglais, signifie "fils" (fils de) et mon frère m'a demandé alors à quoi me faisait penser la terminaison "dottir" ... Comme j'ai tardé à trouver, il m'a dit : "dottir", comme "daughter", fille en français (fille de).

 

Le lecteur qui passera par ici et qui est intéressé pourra aller se renseigner sur le net à propos du roman et de son auteur, car mon but n'est ici que de produire, non pas des pages d'encyclopédie (il s'en trouve sur le sujet qui émanent de spécialistes) mais de réagir en temps réel à ma lecture, nonobstant la naïveté ou la simplicité de mes propos, en comptant sur la science d'autrui qui pourra rectifier des erreurs ou apporter des précisions à son gré. Je n'hésiterai pas à signaler ce que je ne comprends pas, ou pas bien. Demain, j'évoquerai le héros, son histoire et son environnement, le défi étant de ne rien indiquer sur l'intrigue. Y baigne-t-on dans une atmosphère aussi dangereuse que celle où évoluent le journaliste suédois Michael Blomkvist (tiens, tiens, pas de terminaison en "son" !) et la célèbre hackeuse Lisbeth Salander ? Ah, c'est différent, mais j'ignore encore à quoi m'attendre, bien que rendue à la 198ème page ...

 

 

Lenaïg

 


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Illustrations :

  • la belle édition du roman et la rosa maldida, www.librairielareserve.fr
  • l'édition Points du roman, www.lecerclepoints.com
  • la rosa maldita paeonia, www.valdetours.es
  • la rosa candida, www.librairielareserve.fr
  • la carte de l'Islande, www.bourlingueurs.com

 

 


 

 


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