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Cela, je ne peux pas faire :
évoquer une Xavière
qui soit revêche et mégère,
une ennuyeuse rombière !
Et donc on l'aura compris,
j'en ai bien une à l'esprit,
mais je la chasse d'ici,
sans lui souhaiter Sibérie ...
Est-ce un prénom de rosière ?
Femme qui se désespère
dans les jupes de sa mère
et qui reste bien amère ?
Je cherche, puis je souris :
une fillette, voix claire,
légère, pas de soucis,
fraîche comme une rivière !
Lenaïg
qui, en cherchant sur le net une rivière qui serait nommée La Fillette, n'en a pas trouvé mais a découvert que La Fillette est un village de pêcheurs à Trinidad et a capturé une jolie photo du site : clic !
***
Et, de fil en aiguille, ou plutôt au fil de l'eau, ma petite Xavière devient Katioucha, la jeune fille russe de la chanson traditionnelle :
Les pommiers et les poiriers fleurissaient,
La brume recouvrait la rivière.
Katioucha marchait sur la berge,
Sur la berge haute et abrupte.
Elle marchait et chantait une chanson
Sur un aigle des steppes gris,
Sur son véritable amour
Dont elle gardait les lettres.
Ô toi, chanson, petite chanson d’une jeune fille,
Vole vers le soleil brillant.
Et, à la lointaine frontière, rejoins le soldat
Et salue-le de la part de Katioucha.
Qu’il se rappelle d’une jeune fille ordinaire,
Et entende son chant,
Qu’il préserve la Mère Patrie,
De même que Katioucha préserve leur amour.
Les pommiers et les poiriers fleurissaient,
La brume recouvrait la rivière.
Katioucha marchait sur la berge,
Sur la berge haute et abrupte.