En ce merveilleux et solennel Temps des Fêtes, nous vous offrons, sceptiques acérés, les preuves de l’existence du Père Noël. Ah ! On entend toutes vos idées malicieuses qui déferlent dans vos têtes froides ! Veuillez laisser de côté vos idées noires, vos bouliers compteurs et votre pessimisme qui vous caractérisent. Vous vous devez de croire au Père Noël, non pas avec un sourire forcé pour épargner les enfants de votre implacable raison dérisoire, mais plutôt par des preuves concrètes et vérifiables dès les célébrations terminées. La première sera imprimée avec soin et moult détails sur votre bilan financier du mois de décembre. Une gracieuseté de votre généreuse banque qui vous épargne le temps nécessaire à faire des calculs complexes. Soyez méthodiques et prenez les bons moyens pour vous acquitter de votre dette. Déposez vos dents sous votre oreiller comme le font les enfants et la fée des dents passera à coup sûr. Suffit d’y croire.
Une deuxième confirmation absolue de la vérité validant l’existence du Père Noël. Retournons en arrière, 1837, à New-York. Tout comme aujourd’hui, les incrédules de l’époque évoquaient les journaux lorsqu’ils devaient faire la preuve de quelqu’événement ou faits survenus dans leur univers. Grâce à la petite Virginia O’ Hanlon et à son audace du haut de ses huit ans, le journaliste du Sun de New-York tira au clair cette affaire nébuleuse en répondant à la petite qui cherchait la vérité et pour la trouver l’ interrogea en lui écrivant cette lettre :
« Cher éditeur, j’ai huit ans. Certains de mes amis m’ont dit qu’il n’y avait pas de Père Noël. On me dit que si c’est écrit dans le Sun, il faut croire que c’est vrai. S’il vous plaît, dites-moi la vérité, Y a-t-il un Père Noël ? »
La réponse de l’éditorialiste ne se fit pas attendre :
« Ne pas croire au Père Noël ? Ce serait comme ne pas croire en tes amis ! Il existe. Dieu merci qu’il existe et il existera toujours. Dans mille ans, non, dans dix fois mille ans, il continuera encore de réjouir le cœur des enfants. »
Ne faites pas cette tête. On vous pardonne. Cela arrive à tout le monde de se fourvoyer. Si vous êtes sage, il descendra par la cheminée de votre maison et déposera votre surprise. Pas de cheminée ? Il passe par la porte si vous n’êtes pas un lutin.
Marie-Louve et sa fillotte Janick.
Ci-dessous : à ne pas oublier, au pied du sapin !