Croire au Père Noël, au propre au figuré,
C'est garder de l'espoir dans le monde en folie.
Ne pas baisser les bras, aigrie et ramollie !
Se dire que l'humain peut toujours progresser.
Trêve et sérénité, fête simple et jolie.
Petits cadeaux discrets, prévus selon chacun,
Des échanges joyeux au moment opportun,
Ambiance du passé, flamme d'une bougie.
J'y pense et je voudrais vous parler de Nessie,
Le monstre du Loch Ness ; c'est de lui qu'il s'agit !
Si je ne l'ai point vu, mon instinct l'a senti !
Mémorable moment, tout empli de magie.
Pas de conte écossais, juste un beau souvenir.
Le ciel était brumeux, la nuée assombrie.
Nous parvînmes au Loch et j'en étais ravie.
Tour de l'Écosse en car, soleil, pluie et plaisir.
Cet impressionnant lac, large et aussi très long
Se laissait entrevoir, sur la route suivie,
Selon le bon vouloir de frondaisons fournies.
Y avait-il dedans monstre du même nom ?
De mettre pieds dans l'eau me vint alors l'envie.
On était en été, quoi ! Il ne gelait pas !
Je ne regrettai pas, il se manifesta,
Sans l'aide du whisky, quelle douce euphorie !
Je ne vis ni serpent, écailles ni anneaux.
Circulaire bouillon ; caché resta Nessie.
Courant inhabituel, sa présence trahie !
Il était venu voir et disparut bientôt.
Cercles s'agrandissant, quelques bulles gentilles
Troublant les calmes eaux lorsque j'étais dedans.
Il n'était pas méchant ; je sortis en riant.
"Mais elle l'a donc vu !" dit-on, "ses yeux pétillent !"
Lenaïg,
qui a envie de dédier ce poème à notre capitaine des Croqueurs, Tricôtine, pour se faire pardonner d'avoir fait l'école buissonnière du Jeudi en poésie !
Et joyeux Noël à tous !