Les enquêtes de l'agence Thémis.
Aventures franco-québécoises coécrites
par Di, Marie-Louve et Aganticus
Episode 5
Destination Wabush :
Bérangère a besoin d’un p’tit coup de Caribou / No 1 /2
Avec un air satisfait, Alex venait de quitter le bureau de notre cache Harry, située boulevard René-Lévesque à Montréal. Le matin même, Bérangère avait récupéré Malice au laboratoire de la Nasa basé sur la rive sud de l’Île.
C’est lui qui
persiffla,
- Vous avez vu ça ! Le balèze français vous laisse le sale boulot pour aller se vautrer dans
son plumard avec sa copine. C’est une Cloé aux seins ronds comme des pompons de velours. J’ai tout vu son petit jeu.
Des baleines à bosse au coeur de l’hiver ! Il est marteau le boss Pacha ou quoi ? Je t’avertis Bérangère, nous n’irons
pas à Wabush. C’est un trou perdu où aucune croquette ne sera en vente pour ma survie.
- Tu cesses ce petit jeu immédiatement ! Sinon, je te retourne à Thémis. Alexandre est notre
partenaire d’enquête et les ordres sont les ordres. Les seins de Cloé, on n’en a rien à cirer. Concentre-toi sur notre
mission. Tu as fait preuve de grande bravoure sur les Plaines d’Abraham, c’est grâce à toi si nous avons atteint notre
cible. Wabush n’est pas le paradis, mais nous avons des clés majeures pour jouer
cette partie. Angélique, je crois qu’on a besoin d’un p’tit coup de Caribou pour avaler notre mission.
- Mouais ! J’en garde toujours dans ma besace. Sors deux verres, je nous sers. Sans jeu de mots.
Après avoir trinqué à leur santé, les deux enquêtrices se quittèrent en se donnant des bisous
sur les deux joues et en criant : Frakapanouille, par ici la Wahnahnish et les baleines bossues !
Malice boudait au fond de la grosse Gucci. Bérangère retourna à sa limousine où son chauffeur
l’attendait. « À la maison James ! »
Pour dire vrai, elle fulminait intérieurement. Elle relut sa mission. Remplacement d’Huguette
Bissonnette, en congé de maternité par Bérangère de Bellemore.
Lieu : Wabush
Éclaireur : trappeur Inukituk, âgée de 115 ans
Accueil à l'aéroport : Rony Lahache, maire de Wabush
« Merde ! Moi, à Wabush ! Je suis l’agente secrète des opérations mondaines pour Thémis. Montpellier c’était plus ma
spécialité. Alex aurait trippé à Wabush ou bad trippé. Je ne sais. Bon. T’as raison Malice. Ce n’est pas la joie à
Wabush. Heureusement que nous ne sommes pas à la saison des moustiques. Là-bas, les maringouins sont aussi gros
que des canards. Laisse-moi te dire qu’on ne va pas traîner longtemps nos savates dans ce zoo sauvage ! Frakapanouille ! Je
te le jure. Je ne peux pas croire que Wabush ait un maire. Il doit être le seul citoyen de la place.
Attends. Je vérifie sur Google.
Vise-moi ça malice ! »
« Sources : http://www.tourismlabrador.com/francais/
Le Centre d'Informations de Visiteur aussi loge le bureau de l'Association de Tourisme de Lac Melville et
Labrador.
Cherchez pour la signe de ?. Vous nous trouverez à 365 Hamilton River Road, Happy Valley - Goose Bay,
Labrador,
CANADA.
*La Rue est Ouvert!*
La nouvelle rue entre Goose Bay et Cartwright sur la cote de la mer Atlantic est maintenant
ouvert. Tourists peuvent continue leur voyage sur la ferry de Blanc Sablon, Quebec a la straite de Belle
Isle.
Pour ensurer ta securite, la gouvernement de la province a donner les telephones de satellite que te pouvais
emprunter.
Residents de la province dois montrer leur permit de conduire, est non-résident aura besoin
d'une carte de crédit valide pour emprunter un téléphone.
Telephone Satellite pouvais etre empruner a les locations suivante:
• Wabush Hotel a Wabush; »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wabush
« Wabush a été fondé en 1967 et sa devise est Terra Progredimur ou, en anglais, From the Earth
We Prosper (De la terre nous prospérons). »
C’est leur site internet !!! Et là, Malice hurle : « De la Terre nous prospérons ! Bérangère,
c’est pareil à notre mission sur les Plaines D’Abraham ! Ils sont là. »
Un frisson parcourut le corps de Bérangère. Une violente charge électrique la remit sur les rails.
- James ! Accélérez. Nous sommes en retard.
- Je sais madame Bérangère. Mrs. White nous attend. Tout est prêt pour votre départ.
- Je vous en suis reconnaissante James. Merci.
Cinq heures plus tard, nos deux complices survolaient les espaces enneigés du territoire nord
est du Québec. Leur avion réservé approchait du Labrador. Bérangère aperçut des troupeaux de caribous se déplaçant
péniblement aux abords des forêts. Une lente descente de l’appareil leur permit de voir une maigre poignée de cabanes
éparpillées çà et là sur un
immense territoire déserté par les humains normaux. Des lacs, des forêts, des rivières comme une seule mine
d’or.
Sur la piste d’atterrissage, le
pilote posa en douceur son oiseau métallique. Emmitouflés, nos deux alliés descendent de l’appareil en se dirigent
vers un homme encapuchonné par des fourrures de loups gris. Il se présente : « Bienvenue à Wabush. Je suis Rony
Lahache, maire de la place. Il est rare que nous ayons la chance de rencontrer une belle squaw par ici. J’en ai trois
à la maison et ce serait un honneur que vous partagiez notre couche. »
Quand Malice, resté tapi au fond de la grosse Gucci de Bérangère, entendit ces paroles, il sort la tête et crache à la face du maire en lui montrant les dents. Des feulements de chat sauvage menaçants roulent dans l’air glacial. Apeuré, le maire recule de trois mètres.
- Du
calme mon minet, dit Bérangère en caressant Malice. Excusez-le. Mon chat est nerveux et le voyage l’a certainement
traumatisé. Je vous remercie de votre gentille invitation, mais je dois refuser. Je suis attendue au Wabush Hôtel. Là,
un ami m’attend. Tout ce que je vous demande, c’est de me conduire à cet hôtel.
- Dommage. Mais grimpez dans mon traîneau à chiens. Je vous y conduis. Vous arrivez au mauvais
moment. L'hôtel est bondé d'investisseurs chinois à la recherche de terre promise. Ils m'ont dit en me donnant une
caisse de lingots d'or: " C'est ce qu'il manque qui donne la raison d'être. " Comme y'a pas d'or ici, j'ai pris la
caisse. Pas fou, le maire de Wabush. Il est pareil aux autres.
- On dirait bien que vous avez raison. Pareil aux autres.
Les chiens devaient flairer l’odeur de Malice car ils se comportaient nerveusement selon
Monsieur Lahache. Enfin, à l’hôtel, Bérangère descendit du traîneau et observa la minable cabane qui lui servirait de
gîte.
À suivre…
Marie Louve
Image de tête choisie par Marie Louve :
http://www.tourismlabrador.com/francais/image-73
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