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La TSF, ou Qui cause dans le poste ?

 

 

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La direction de France Inter serait-elle une bande de vieux gauchistes hypocrites et fortement embourgeoisés sous des lambris rococo ? Elle me paraît avoir des méthodes aussi brutales que navrantes pour disposer à sa guise de ses animateurs et journalistes. Qu'est-ce que j'ai appris, il n'y a pas si longtemps -était-ce en rentrant de chez mon dentiste, ou de la pêche à la bigorne, mais peu importe où j'étais, cela ne regarde que moi- ? L'émission Les Affranchis est supprimée, remplacée par la bien nommée On va tous y passer ? Place à Frédéric Lopez, qui ne me dérange pas, mais du balai Isabelle Giordano, sans tambour ni trompette !

 

Isabelle Giordano, que j'apprécie beaucoup, et une vingtaine de personnes au chômage du jour au lendemain, tout comme on avait viré, entre autres, Jean-Pierre Coffe et son équipe comme malpropres, il y a un ou deux ans déjà ? Loin d'étouffer l'affaire et de se taire, Isabelle est une grande fille qui n'en est plus à téter sa mère, pas une femme à sombrer dans le désespoir ni à tourner la page ou les talons sans réagir : le conseil des Prudhommes est saisi. On aurait fini par obtenir comme explications qu'on leur reprochait, à Isabelle Giordano, Marie Colmant, Aline Afanoukoé, Sophia Aram et tous les autres chroniqueurs et participants de maintenir un cap trop sérieux -militant, peut-être ?- et de ne pas garder l'émission axée sur le rire dans la légèreté.

 

Dans cette émission, qui a lieu bien avant la sieste postprandiale, qu'on écoute en sirotant une mousse plutôt qu'en mordant dans des croissants -ou alors c'est qu'on est un sacré fainéant-, le chroniqueur Daniel Morin, toujours là du coup, tel un dinosaure miraculé, déjà présent dans Le fou du roi de Stéphane Bern, et dont la réputation verbale n'est plus à faire, c'est sûr (ce n'est point dans sa bouche qu'on entendrait les mots désuets peccadille ou faribole , mais bagatelle et connerie), nous garantit le rire (testé, par mes soins),  pourtant pas la légèreté ! C'est du lourd et graveleux mais que sa virtuosité nous sert en dentelle, ou plutôt en cuir, cravache et porte-jarretelles comme il se plaisait à habiller Isabelle Giordano, sous-entendant une relation personnelle orgasmique et sado-maso avec elle ! Et à "maîtresse Zaza", comme il la nommait, Daniel Morin fait encore un clin d'oeil oral quelquefois !

 

Chère Isabelle, pas de souci, j'attendrai votre résurrection radiophonique ou télévisuelle le temps qu'il faudra et je vous retrouverai avec plaisir.


Lenaïg,

pour le jeu de Jetons l'encre sur facebook.

 

 

isabelle-giordano-a-cru-jusqu-au-bout-que-les-affranchis-se.jpg

Illustrations cueillies sur le net :
  • magnifique poste de radio qui ressemble beaucoup à celui de mes parents dans les années 1950,
    www.leboncoin.fr
  • l'équipe sortante d'Isabelle Giordano et Daniel Morin en bas à gauche.
    www.telenantesactu.info

 

 

 

Tag(s) : #Billet d'humeur
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