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Arrivent les démons et l'angoisse me mord,
le doute qui surgit ; ma vie est-elle un leurre ?
Je cherche un réconfort, je saisis donc sur l'heure
mon pelucheux ami, le procyon lotor*.

La douceur du câlin rend la nuit plus belle,
l'enthousiasme est là, je me secoue alors ...
L'anxiété faiblit et son spectre s'endort,
dissout dans un bon bol de soupe au vermicelle.

L'ours humain est parti, plus de bruit de moteur.
Il est déjà chez lui, m'appelle au téléphone.
Ses mots et les miens, notre chanson résonne ;
je revois le ciel, retrouve mon bonheur.

L'adulte est un pantin, l'enfant meut les ficelles !
***

Notes importantes :
1) Retrouvé
sur un de mes cahiers, un exercice que nous a fait faire Slévich (mais où est-il ?), du temps de l'atelier sur Lgdm.
Il y a dans ce poème bizarre : du vécu et de la plaisanterie.
2) * Le procyon lotor est le nom savant du raton laveur et un clin d'oeil à Ancelly, toujours à Louxor ...
Je m'étais bien divertie à son "jeu du procyon lotor" !
***

Notes facultatives :
Il faut donc lire pour que tous les vers soient des alexandrins :
- le pro-cy-on lotor,
- la nu-it (eh oui !),
- l'en-thou-si-asme,
- l'an-xi-é-té,
- les mi-ens,
- le ci-el !

Je me doute bien que les grands poètes évitent ce genre de phrasé ... ou non ?
Mais je suis un poète amateur et mes rimes ne sont riches que quelquefois !

Je ne raffole pas de la soupe au vermicelle, je ne la déteste pas, c'était justement pour la rime.
***
Tag(s) : #Poèmes
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