En pensant à Olivier de Vaux et aussi à Rouergat ! - Lenaïg

29 Janvier 2011

Bestiaire universel - Esovoile edited

Aujourd'hui rouergat (Henri) nous annonce en un joli poème qu'il met fin à son blog, parce que ses mains ne s'accordent plus très bien avec le clavier ... Le 31 décembre, Sieur de Vaux nous faisait une sorte d'adieux, lui aussi ...

Ben alors, deux de mes nouveaux copains qui s'éclipsent ?

Je ne veux leur dire que "kenavo", qui est une formule de politesse dont on use si on se quitte, mais qui signifie aussi : au revoir !

J'espère donc les retrouver au moins de temps en temps, ici et là !

Et je leur souhaite de vivre de belles heures en dehors de l'écran.

***

Mais Olivier de Vaux m'a confié son projet de cadavre exquis !

"J'avais préparé quelque chose qui t'intéressait, si ça peut t'inspirer je te le donne, tu en feras ce que bon te semble." Voici son texte :

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Olivier, pour ses jeux, passait en mode "commentaires cachés" dans un premier temps et les participants lui envoyaient leurs textes et même leurs illustrations souhaitées. Ensuite, il affichait le tout sur une page à lui, l'ensemble étant toujours très réussi et bien réjouissant !

Chacun pouvait en plus afficher ses propres cogitations sur son blog.

Je propose, pour un bon moment de détente, que chacun choisisse et concocte sa phrase à partir des exemples d'Olivier, pour compléter les deux nouvelles phrases qu'il a lui-même indiquées ! Et ce serait gentil de venir les noter ici en commentaires, j'entrevois des rires en perspective !

Moi, "la sage-femme déconnecte ses fromages moisis au nez et à la barbe de la voiture présidentielle" m'a fait rire aux larmes, comme un bon jeu de "cadavre exquis" qui se respecte !

A vous ! ?

Si vous réagissez, on pourra plus tard envisager un jeu de plus grande envergure ...

Tag(s) : #Jeux

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Lenaïg Boudig

06/02/2011 23:36

Et le plaisir de reproduire ici, également, à grand peine car le copié-collé fut une rude épreuve, les explications fournies sur facebook (où j'ai indiqué le lien jusqu'ici) par ... une autre "âme charitable". ( ). "si sous avez 3 pages 1,2,3 découpées en trois parties 1,2 3; 4,5,6 et 7,8,9 , à vous d'essayer. toutes les combines possibles de 3 parmi neuf : du genre : 123 126 129 ...(3 combinaisons) puis 153 156 159 puis 183 186 189 puis 423 426 429 453 456 459 483 486 489 et enfin la même chose commençant par 7 ça ne fait jamais que 27 soit 3x3x3 : si on est un peu aventureux, on pourrait presque dire que s'il y neuf pages, on peut obtenir le résultat en calculant 3x3X3X3, mais rien n'est moins sûr."

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Lenaïg Boudig

06/02/2011 21:04

J'ai le plaisir de communiquer à ceux qui sont intéressés, dont moi, le calcul effectué par En passant, ainsi que le nombre exact de possibilités de phrases concernant le tableau initial proposé par Olivier ! Si on part de 6 phrases, de 4 parties chacunes, interchangeables, Sujet, Verbe, Objet, Circonstance, de combien de façons on peut les assembler: Pour le sujet, il y a 6 possibilités. Pour chacune de ces 6 possibilités, il y a 6 verbes possibles, ce qui fait 6 fois 6 = 36 combinaisons possibles sujet + verbe. Pour chacune de ces 36 possibilités, il y a 6 compléments d'objet possibles, ce qui fait 36 fois 6 = 216 combinaisons sujet+verbe+objet Pour chacune de ces 216 possibilités, il y a 6 compléments circonstanciels possibles, ce qui fait 216 fois 6 = 1296 combinaisons sujet+verbe+objet+circonstance. Autrement dit: 6 fois 6 fois 6 fois 6 = 1296, le nombre de phrases multiplié par lui-même autant de fois qu'il y a de parties dans chaque phrase. Pour lever l'ambiguïté, le nombre de phrases (dans l'exemple: 6) figure autant de fois dans la formule qu'il y a de parties dans chaque phrase (ici: 4).

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02/02/2011 04:56

Alllllo Léna, comme une marmotte sortant de son trou pour vérifier si l'hiver est disparu, je dis coucou et je retourne dans mon trou avant que la noire soeur ne descende. Il est chouette le jeu.

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Lenaïg Boudig

02/02/2011 07:40

Coucou Di ! Contente que tu sois venue lire nos élucubrations. Que la noire soeur descendue se soit transformée en Morphée dans les bras duquel tu dors paisiblement ! Mille bisous.

Lenaïg Boudig

30/01/2011 23:49

Le docteur retraité tranquillise les vieux rosiers fatigués en leur montrant des photos de bébés Cadum. Le jardinier unijambiste consulte maladivement la barrière du passage-à-niveau avant de se lancer dans une plaidoirie passionnée. La grasse marmotte taille impitoyablement le menu affiché en ronchonnant.

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marie-louve

30/01/2011 23:47

Merci Léna, ce jeu, " mêlons les cadres " forme de nouveaux tableaux déjantés.

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Lenaïg Boudig

31/01/2011 00:03

Et Olivier vient d'apporter de l'eau au moulin, Marie-Louve et nous donner l'idée d'ajouter petit à petit des phrases complètes qui s'incorporent les unes après les autres pour des tableaux de plus en plus déjantés. Mais je ne me fais pas grande illusion, ce coup-ci, nous, nous avons joué, avec Nounedeb, Jill Bill, Annie la marmotte, Olivier, toi et moi et c'est déjà beaucoup. Demain, le jeu va reculer derrière les textes nouveaux et personne n'y pensera plus. Un peu dommage ! Sur cette page, TOUT LE MONDE pouvait venir jouer (je dis bien tout le monde), sans se creuser la tête, en laissant ses soucis de côté et, donc, sans arrière-pensée, sans avoir à laisser de commentaire "intelligent" non plus ! Juste se laisser aller au gré de sa fantaisie. Mais nous retenterons l'expérience d'autres fois.

marie-louve

30/01/2011 23:43

Je me lance avec : Le laquais de la souris verte aux délicieux yeux de rubis, abaisse brutalement un recueil de poésie suréaliste au nez et à la barbe de la voiture présidentielle. J'imagine que le laquais tenait de l'autre main, les rênes de l'équipage de la voiture de la souris verte. Bien sûr de l'autre, il abaissait brutalement le recueil. :-)))

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Lenaïg Boudig

30/01/2011 23:55

Mais bon sang, mais c'est bien sûr, Marie-Louve ! Le recueil de poésie surréaliste servait de fouette-cocher et les chevaux étaient sensibles au bruit des mots ... Hi hi, merci à toi !

Lenaïg Boudig

30/01/2011 23:26

Bon, alors ! Au cas où de nouveaux lecteurs s'aventureraient par ici, je vais revenir à la règle stricte mais pas compliquée du début, car nous avons joyeusement déliré et ces éventuels nouveaux lecteurs, peut-être réfractaires aux termes grammaticaux, ne comprendraient plus rien ... La grosse fermière déconnecte discrètement un recueil de poésie surréaliste en lui montrant des photos de bébés Cadum. Le jeune avocat boutonneux distribue, le sourire aux lèvres, ses fromages moisis au nez et à la barbe de la voiture présidentielle. La grosse fermière grignotte des invitations aux bidasses en ronchonnant.

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Olivier

30/01/2011 23:09

Bidonnant, mais il ne faudrait pas que la meneuse de jeu se laissât déborder. Zut un imparfait du subjonctif qui m'a échappé ! Ah le coquin, reviens tout de suite, allez, à la niche gros coquinou ! Je propose une nouvelle phrase : Le jardinier unijambiste taille impitoyablement les vieux rosiers dégénérés en espérant leur donner ainsi une nouvelle jeunesse. Amitiés Olivier

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Lenaïg Boudig

30/01/2011 23:34

Oups, mais tu es là, Olivier, chouette ! Non non, ne rappelle pas ton imparfait du subjonctif, je lui fais sa niche ici, je l'adopte ! Et une nouvelle phrase dont les quatre tronçons sont à incorporer ! Merci à toi, Olivier, amitié. Et Marie-Louve, dans un email, m'a glissé une phrase où elle ajoute un laquais à la petite souris, j'ai bien ri mais je ne la vois pas ici !

Lenaïg Boudig

30/01/2011 11:05

Le garde-barrière émergeant de son ténébreux hiver, consulte maladivement ses fromages moisis en poussant des petits cris de satisfaction.

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Lenaïg Boudig

30/01/2011 11:29

La mignonne petite souris verte aux yeux de rubis et la grasse marmotte distribue[nt], le sourire aux lèvres, des invitations aux bidasses en palpant leur[s] portefeuille[s].

annielamarmotte

30/01/2011 10:10

merci de ta visite.... La grasse marmotte émerge de son ténébreux hiver pour visiter le lumineux blog de Lenaïg

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Lenaïg Boudig

30/01/2011 10:51

Trop gentil de ta part, Annie la marmotte, dont j'ai admiré les belles armoiries ! Alors, comme avec Jill, si tu permets, je vais mixer tout ça en incorporant ta phrase et je trouve : La grasse marmotte gratte frénétiquement la barrière du passage-à-niveau au nez et à la barbe de la voiture présidentielle.