La glycine jolie
maintenant s'assombrit :
pour monsieur le verger,
nous l'avons délaissée !
Bien sûr, c'est inventé :
l'ombre s'est allongée !
Cette humeur, je leur prête,
à ces grappes violettes !
On a pris le café
plus tôt dans la journée,
la glycine au soleil
et nous dessous la treille ...
La glycine embaumait,
narines enivrées !
Puis bain dans la soirée
dans les fleurs des pêchers !
Pétales en tapis
et partout, sur les branches.
L'horizon se rosit
et la douceur est blanche.
Miracle des photos
qui font faire une trêve :
quand il ne fait pas beau,
on s'y croit, et on rêve !
Lenaïg,
Merci à Erato (clic !) pour ses belles photos
et à Plume (clic !), qui nous a fait faire connaissance !
Pour découvrir d'autres fleurs, d'autres jardins, ces deux liens sont de merveilleux chemins (entre autres !).
Poème proposé à Textoésies et vous (clic !),
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