La Grande Ourse dans le ciel,
Un ours vrai ne la voit pas,
Préférant chercher du miel,
Des fruits de saison, des noix !
Se nourrir est sa sagesse,
L'ourse céleste il ignore !
Dans une histoire, et encore !,
Serait-elle sa déesse ?
Mais si, au fond, pourquoi pas,
L'imaginer, cette histoire !
D'un ours qui en l'au-delà,
En cieux radieux voudrait croire !
Les premiers humains
Ne connaissaient pas le noir,
Sous les nuits sans lune.
L'éclat de milliards d'étoiles
Empêchait l'obscurité.
La nuit maintenant,
La ville reste allumée,
Plus d'obscurité.
Qui pense à lever le nez,
Chercher où est la Grande Ourse ?
Dans nos ciels brouillés,
La Grande Ourse est bien pâlotte.
Nous avons Vénus,
Qui lance toujours ses feux.
Juste une seule planète.
En rêve, un balcon,
Sous un ciel clair, dégagé,
Je m'y posterais.
Et j'en aurais plein la vue,
Mieux que carte sur papier.
Lenaïg
There was no moon. The sky was filled with stars, with the occasionnal drifting cloud. Marek led them down the hill and past the burning town of Castelguard into a dark landscape. Chris was surprised to find that once his eyes adjusted, he could actually see quite well by starlight. Probably because there was no air pollution, he thought. He remembered reading that in earlier centuries, people could see the planet Venus during the day as we can now see the moon. Of course, that had been impossible for hundreds of years.
Il n'y avait pas de lune. Le ciel était couvert d'étoiles ; un nuage y dérivait de temps en temps. Marek les fit descendre la colline et s'éloigner de la ville de Castelguard en flamme pour pénétrer dans un sombre paysage. Chris s'étonna de constater qu'une fois ses yeux adaptés, il voyait vraiment très bien dans la clarté des étoiles. L'explication devait en être l'absence de pollution, pensa-t-il. Il se souvint d'avoir lu qu'au cours des siècles précédents, comme nous pouvons voir la lune à notre époque, les gens pouvaient voir la planète Vénus en plein jour. Ce spectacle était évidemment impossible depuis des centaines d'années.