Je suis là ! dit l'automne
En douce je me pose
Avant que l'on frissonne
Et que l'on soit morose
Goûte mon arrivée
Juste là dans l'allée
Un son ! Le bruissement
des feuilles point ne ment :
Plus sec dans l'air tout doux
Un hochet de bébé !
Le vent se fait nounou
C'est moi le nouveau-né !
Et tu respires mieux
T'étonnant du mystère
De cet instant joyeux
Et tu te laisses faire !
Lenaïg
Des mots d'aujourd'hui pour une impression ressentie la semaine dernière, Martine, mon premier sauf-conduit pour l'instant présent grâce auquel je garde en moi ce son soudain qui m'a parlé !
Nous courons après le bonheur
On nous dit qu'il est dans le pré
Que c'est gaspiller notre ardeur
Qu'il ne pourra se rattraper
Poursuivi, le bonheur s'échappe
N'aimant pas se faire courser
Mais comme un petit chien il jappe
Quand on s'arrête, on l'a trouvé
Soyons modeste, il faut le croire,
Le bonheur est à saisir vite
Dans l'instant présent. La mémoire
Empêchera qu'il se délite
L'instant présent n'est pas toujours
Agréable à vivre et, alors,
Quand il est plaisant, c'est de l'or,
Fragment de bonheur sans détour
Lenaïg
Mon deuxième sauf-conduit, écrit le 22 novembre 2018 pour le défi des Crôqueurs dont je tenais la barre, un sauf-conduit pour aujourd'hui, qui tente une recette pour être conservé aussi.
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L'immigré clandestin - Quai des rimes
Photo Pixabay Chez moi vivait un immigré clandestin. Au début de notre cohabitation, j'appréciais sa présence. Malgré nos différences nous nous complétions bien. En effet je suis rationnelle...
http://quaidesrimes.over-blog.com/2019/09/l-immigre-clandestin.html
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Sourcil tractif en voûte fléchissant Trop plus qu'ébène, ou jayet noircissant. Haut forjeté pour ombrager les yeux, Quand ils font signe ou de mort, ou de mieux. Sourcil qui rend peureux les p...