
Mon ciel ce matin offre aussi une zone bien sombre au nord ouest et de longues bandes de gris bleu pâle et de gris un peu jaune et même rosé recouvrent le reste de l'espace. Rien d'aussi riche que sur ce Printemps de Millet. Il n'a pas encore plu, donc je n'ai pas droit à un arc-en-ciel, pas droit non plus à une superbe trouée à la Nicolas Poussin en haut dans le coin, au-dessus du poirier aux fleurs encore timides. Un poirier, c'est sûr ? Non, mais c'est ainsi que je l'ai décidé, tout comme à gauche du chemin je distingue un pommier qui lui resplendit dans sa floraison !
Comme je l'ai souligné dans un de mes autres billets pour ton Tableau du samedi, Lady, les reproductions virtuelles et sur papier n'ont pas toutes les mêmes teintes, leurs variations n'en finissent pas de me surprendre. La toile est à contempler au musée d'Orsay où je ne suis pas allée depuis si belle lurette que je ne me souviens plus de l'avoir vue et ce n'est qu'en se plantant devant, évidemment, que l'on a les véritables couleurs. Juste ci-dessous, le lien vers chez toi pour découvrir ta galerie de ce samedi.
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LE TABLEAU DU SAMEDI ET VOS PARTICIPATIONS- - MA CHIENNE DE VIE
vos participationsMamykool http://mamykool.eklablog.com/un-peintre-un-tableau-a141214500 Asfree https://fleurdeflocons.wordpress.com/2018/04/07/eric-fleury/ Covix ...
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Ce tableau, Millet l'a travaillé pendant plusieurs années, entre 1868 et 1873 nous précise le site du musée. Moi j'ai repris la reproduction du site Larousse qui met si bien en valeur toutes les nuances de vert.
« Nous voudrions aller voir ce champ que Millet nous montre, ce qui nous le paraît autre et plus beau que le reste du monde, c’est qu’il porte sur lui comme un reflet insaisissable, l’impression qu’il a donnée au génie », Marcel Proust est sous le charme de cette toile (clic !).
Influencé par la peinture hollandaise et par Nicolas Poussin, par le philosophe Jean-Jacques Rousseau, fondateur, entre autres, de l'Ecole de Barbizon, qui puisait son inspiration dans la forêt de Fontainebleau, Millet à son tour a ouvert la voie à l'impressionnisme. Un très court résumé ici, à compléter par d'autres recherches sur le net !
J'aime le jeu parfait des perspectives, le rendu sensuel de la scène qui nous fait goûter la fraîcheur de l'air et du vert, nous donne envie de fouler le sentier dans une nature semi-domestiquée mais attention ! Moi je n'avais pas compris que l'orage s'approchait, je pensais qu'il s'éloignait, manifestement je me trompais. Oh ! Demi-tour alors et ne pas imiter ce paysan réfugié sous le troisième arbre du verger-potager, qui risque la frappe de la foudre et semble l'ignorer ! D'ailleurs, j'avoue, c'est en lisant les informations sur le tableau que j'ai découvert son existence, avant je ne l'avais pas remarqué.
Je ne lui souhaite pas de mal à ce paysan et en fait il ne lui arrivera rien, lui qui se trouve immortalisé par la grâce des pinceaux de Millet ! Et que l'orage et la foudre, si elle doit tomber, se déchaînent au loin, vers le mystérieux bois sauvage !
Lenaïg
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Musée d'Orsay: Jean-François Millet Le Printemps
Musée d'Orsay, 1 rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris, France, +33 (0)1 40 49 48 14