Le calendrier a dit : c’est le printemps !
Il était attendu depuis longtemps.
La météo ne l’a pas vu arriver,
Il ne faut pas rêver.
Cette année, il a pris du retard ;
Il s’est levé trop tard,
Pour métamorphoser la campagne,
En pays de cocagne.
De la saison, il a raté le train,
Soyez-en certain.
Comme lui, le soleil ne s’est pas levé,
Rien ne le captivait.
La pluie, les orages, les ont remplacés
J’en suis bien agacé.
La nature reste endormie,
Plaquant au fond des nids les fourmis.
Les fleurs n’ouvrent pas leurs boutons
N’ont-elles pas raison ?
Le jardin est bien triste,
L’atmosphère l’attriste.
Les tulipes restent fermées,
Les primevères ne peuvent s’accoutumer.
Les boutons des rosiers sont gelés
Les roses affolées.
La nature est perdue
Tout est confondu.
Le printemps s’est mis aux abonnés absents,
C’est ahurissant.
Qui accepterait de le réveiller
Pour qu’il reprenne sa place,
Avec un peu d’audace ;
Il n’est pas encore médaillé.
Envoyez l’hiver se coucher
En lui demandant de ne pas broncher.
Il a assez travaillé
Il n’a que trop bataillé.
(29 mars 2018)
Chaton