Délétère
Comme adultère,
Deux situations non acceptées
Qui grignotent la santé.
Toi qui m’as enfumé
Sans réussir à m’accoutumer,
Pendant 7 années
Ou tu m’as aliéné,
Aujourd’hui, je te hais,
Tout en restant muet.
Dans ce bocal qu’était ton bureau,
Autour du dôme, les arceaux
Se décomposaient
Et devant l’architecte, tu médisais,
Refusant de voir les dégâts de ta cigarette
Nullement indiscrète.
Ta fumée glissait au dessus des cloisons,
Et répandait son poison.
Aujourd’hui mes poumons,
Sont couverts de goémon,
Et la nuit me réveillent,
Alors que dort encore le soleil.
Comment normalement respirer
Sans pour autant transpirer,
Lorsque l’asthme vous secoue
Et vous réveille d’un seul coup.
Toi qui m’as enfumé
J’ai du mal à assumer,
Ce que dans mon être tu as semé
Et l’intérieur abimé.
Saurais-tu reconnaitre,
Comment tu as vécu en maître,
Par des gestes anodins,
Qui ne sont pas mondain.
Chaton