Le soleil se tenait caché
Mais il enluminait le gris
Du ciel breton après la pluie
Les champs de colza rayonnaient
Souvenir d'enfance ébloui
Et leur parfum se distillait.
Je sais, on n'est pas en été, ce ne sont pas des blés, ni des cyprès, plutôt des peupliers, mais pourtant, devant ce paysage et les toujours magnifiques champs de colza éclatants de couleur, je vois se dérouler en surimpression la toile mouvante de Van Gogh et ... qui mieux que Bertrand, sur sa page d'aujourd'hui, pour relier les deux tableaux par la vague de son deuxième haïku ?
Note de Lenaïg