Pour la Cour de récré chez Jill, Marie Louve présente :
Sybille De La tourelle mairesse du Courant D'Air
Illustration : photo présentée par Véronique Fauré dans son Album En terrasse, en salle ou sur le zinc sur facebook (clic !).
Ce jour-là, au café Guet-Apens, Sybille De Latourelle attendait avec impatience son directeur de conscience civile, son nouvel amant pour remplacer le dernier. Sans scrupules, elle avait jeté son vieux mouton noir aux orties avec une prime de séparation silencieuse. Il finirait bien en bière s’il n’en tenait qu’à elle, la garce n’en n’avait cure. Chez monsieur le curé, elle irait s’en plaindre pour recevoir l’hypocrite absolution.
Je ne vous ai pas présenté cette harpie gonflée d’arrogance sortie de la cuisse gorgée de sang bleu des tyrans de la Russie ancienne ? Pardonnez-moi. Juste vous dire qu’elle n’a rien pour faire rire les oiseaux ni transformer un crapaud en prince. Même le crapaud la tromperait ne fut-ce qu’en l’imitant. Sybille pue la fourberie qu’elle cache dans ses sales jupons de politicienne à deux cennes. La mégère joue à la mairesse au village du Courant D’Air. Des votes tombés du ciel grâce à un esprit de clocher qui chante faux et fort pour elle. Mais de grâce, elle n’a point. C’est une De Latourelle !
Revenons à nos moutons. Elle attendait son nouvel élu, celui qui goûterait à son amère médecine. Vous aurez compris que son directeur de conscience civile paierait la note de ses incompétences et de ses caprices éhontés.
C’était la très détestable Sybille et faites gaffe à ses méchantes billes !
Marie Louve